Une trentaine de tireurs s’est retrouvé ce dimanche matin dans le gymnase du complexe Boris Léontieff pour un challenge open organisé par les « Fines Lames de Arue ».
Ce club sportif qui s’entraine depuis des années au lycée Samuel Raapoto vient d’adhérer à la Fédération d’escrime du Fenua (FEF) et organisait donc, dans la foulée, son premier challenge d’épée et de fleuret. C’était même le premier challenge de la saison d’escrime puisque les clubs vont se retrouver le 10 octobre pour définir en assemblée générale le calendrier des épreuves de toute la saison.

Il existait un différend avec la Fédération polynésienne d’Escrime qui semble donc s’éteindre pour le plus grand bien de la discipline. Il s’agit, selon Jean Cunéo, président des « Fines Lames de Arue », d’aller de l’avant, d’attirer les jeunes dans un climat apaisé entre les clubs et de développer une escrime polynésienne qui brille déjà au niveau du Pacifique sud.

D’autant qu’en cette période de la Covid-19, l’escrime présente l’avantage, par rapport à bien des disciplines d’opposition, d’être un sport qui se pratique naturellement à distance l’un de l’autre, et masqué -même si, évidemment, ce masque là n’est pas conçu pour filtrer l’air mais protéger le visage grâce à sa trame serrée pour empêcher les pointes de blesser.
De plus, la Fédération d’escrime du Fenua suit scrupuleusement les recommandations du Comité olympique, à savoir un matériel individuel, et la désinfection des armes, ne plus se serrer les mains et éviter le corps à corps.

Dimanche matin, des tireurs des quatre clubs de Taravao, Faa’a, Papeete et Arue se sont donc rencontrés dans une ambiance très cordiale. L’occasion aussi de réaffirmer, pour Jean Cunéo, l’accueil sans faille que réserve la commune à sa discipline depuis sa création.