La maire Teura Iriti accompagnée de son premier adjoint Gilles Teauna et de la sixième adjointe en charge de l’éducation, Vahinetua Tuahu, ont rencontré ce matin les responsables de l’enseignement protestant et du lycée Samuel Raapoto.Avant une réunion pour s’assurer de la bonne rentrée de l’établissement, ils ont planté un avaro connu pour ses vertus médicinales à l’entrée du lycée.
Cette mise en exergue de la nature qui doit retrouver sa place au centre de nos vies s’accordait parfaitement au projet d’apprentissage aux vertus médicinales de nos plantes qu’entend développer le lycée, dans la continuité d’éco-label encore obtenu cette année. L’enseignement protestant a d’ailleurs ouvert, également cette année, son lycée agricole « John Doom » à Taravao.Le directeur Jean-Pierre Sartorre-Devasse a rappelé que le lycée Raapoto accompagnait tous ses élèves, les meilleurs comme les moins bons, sur le chemin de la réussite et refusait le qualificatif d’élitiste. Il présente pourtant des résultats excellents, preuve qu’un encadrement de tous les instants et un cadre éducatif de qualité sont source d’épanouissement pour chaque élève.A cette rentrée, le lycée compte 830 élèves sur site, et une centaine d’autres au pôle d’enseignement supérieur de Taunoa pour les BTS gestion de la PME et management commercial opérationnel.
Dans ses cartons, l’établissement a également en projet une filière orientée vers le design de mode. Pour accueillir en toute sécurité les élèves matinaux, le lycée a élargi sa plage horaire. Les portes s’ouvrent de 6 h pour ne fermer qu’à 17 h 30.Comme les années précédentes, il reçoit en priorité les élèves du bassin de la côte Est, de Papeete à Hitia’a. Les relations sont au beau fixe avec le collège de Arue puisque 80 % des élèves de ce dernier intègrent à leur entrée en seconde le lycée Raapoto.Raapoto célèbrera en novembre prochain ses vingt ans d’existence, et bien entendu, son traditionnel festival des talents en mars prochain.
La maire Teura Iriti a montré un vif intérêt au voeu du lycée de donner une nouvelle jeunesse au large éventail artisanal polynésien et à ses matériaux locaux, dans le cadre de son projet de filière design. Elle a assuré du soutien communal en ce sens.
